Parce que nous voulons toujours y croire...

Publié le par LT

Bon, finalement, après réflexion, c'est trop durd'abandonner le Tour de France, Paris - Roubaix, le Tour des Flandres, les étapes du Mortirolo, de l'Alpe d'Huez, de l'Angliru... On ne peut rien y faire: le frisson est toujours là... On ne va quand même lâcher les coureurs et les millions de gens qui, depuis plusieurs générations, soutiennent et aiment le Cyclisme Pro.

Il ne faut pas perdre de vue le dopage, et on peut se permettre de critiquer de mauvaises décisions politiques dans la lutte contre le dopage, mais il n'est pas question de trahir le Tour de France. Pourquoi le Tour de France serait-il le bouc émissaire du dopage? Ce serait être naïf de croire que le dopage n'existe que dans le cyclisme Pro, il existe dans de nombreux autres sports également; c'est juste que les autres sports parviennent mieux masquer le dopage... Le vélo incarne de belles et grandes valeurs (le dépassement de soi, le fait de ne jamais renoncer...): tirer sur le Tour, c'est mettre en péril ces valeurs; j'aime ces valeurs, je défends le Tour, même si celui-ci n'a pas un casier judiciaire vierge, point. Et puis, ce qu'il y a de beau dans le Tour, c'est qu'il s'adresse à tout le monde, c'est un événement populaire qui va à la rencontre des gens... le Tour permet à des millions de gens qui n'ont pas la chance de partir en vacances de s'évader, et c'est aussi pour ça qu'il faut le défendre. Le côté business/dopage est regrettable, mais derrière les 200 coureurs du peloton, il y a des millions de passionnés: c'est ça la force du Tour et c'est pour ça qu'on ne doit pas l'abandonner.

Il faut avoir la foi et croire que dans le peloton, il y a des coureurs propres et honnêtes. Arrêtons simplement d'aduler les vedettes, et pensons aussi à courager les petits coureurs qui sont peut-être bien les plus grands!

Publié dans 2010

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